Cet événement s'est concentré sur les moyens par lesquels le processus du Plan national d'adaptation (PAN) peut être mis à profit pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, mettant en évidence certaines expériences de pays en développement.
Anne Hammill, directeur principal du programme de résilience, IIDD, a animé l'événement. Elle a présenté le réseau mondial NAP, qui vise à améliorer la planification et l'action nationales en matière d'adaptation dans les pays en développement. Le processus PNA, a-t-elle dit, est un processus stratégique qui permet aux pays d'identifier et de traiter leurs priorités à moyen et long terme pour s'adapter au changement climatique. Elle a noté les possibilités de tirer parti des PAN pour mettre à jour et améliorer la composante adaptation des contributions déterminées au niveau national (CDN), élaborer une communication sur l'adaptation au titre de l'article 7 de l'Accord de Paris et des sections sur l'adaptation des rapports biennaux sur la transparence (BTR).
Amb. Spencer Thomas, envoyé spécial pour les AME, Grenade, a déclaré que la politique nationale sur le changement climatique de son pays fournit des orientations pour la mise en œuvre des CDN et des PAN. Il a noté que bien que la CDN de la Grenade soit centrée sur l'atténuation, il existe une vision claire de l'adaptation dans les domaines de l'agriculture, des déchets, de l'énergie et des ressources en eau.
Julie Teng, PNUD, a présenté des informations tirées d'une publication de 2019 avec le World Resources Institute (WRI), "Enhancing NDCs", qui est un guide pour renforcer les plans climatiques nationaux. Décrivant les étapes pour améliorer la composante adaptation des CDN, elle a noté la nécessité de, entre autres: analyser les liens avec d'autres processus ; déterminer les relations pour améliorer la communication d'adaptation ; et identifier et intégrer les éléments à inclure dans les CDN.
Lovakanto Ravelomanana, Ministère de l'environnement et du développement durable de Madagascar, a indiqué que la stratégie d'atténuation de son pays vise à réduire les émissions de 14 % d'ici 2020. Elle a souligné la politique nationale de son pays sur le changement climatique, qui promeut des stratégies visant à réduire la vulnérabilité au changement climatique. Elle a décrit les consultations nationales tenues dans 22 régions pour consolider les points de vue sur le PAN, y compris les domaines de vulnérabilité et les défis.
Navina Sánchez, conseiller en politique sur le changement climatique, GIZ, a souligné la nécessité d'établir des liens entre la communication sur l'adaptation et le BTR, et a souligné le soutien de la GIZ aux pays en développement pour les rapports sur l'adaptation.